Auteur Romain SEPTIDI LENFANT
Contexte: Deux ans après le diagnostic de cancer, 60,9% des femmes et 43,3% des hommes indiquent que l’équipe médicale n’a pas évoqué le sujet de la santé sexuelle5. Or, plus de la moitié des patients rapportent des séquelles affectant leur sexualité cinq ans après la fin de leurs traitements, en particulier pour les cancers en lien avec la sphère génitale6, troubles et/ou diminution : • du désir sexuel (56,8%) • de la capacité à avoir un orgasme (53,8%) • de la fréquence des rapports (64,8%) Malgré les recommandations nationales7,8,9, la prise en charge des patients et l’offre en soins de support restent encore hétérogènes en région. En 2021, seuls 43% des Etablissements de Santé Autorisés (ESA) au traitement du cancer en Paca et en Corse proposaient des consultations ou des temps dédiés pour la prise en charge des troubles sexuels, alors même que le niveau de l’offre globale proposée en soins de support (SOS) dépassait 84%10 (en particulier pour le socle de base7).